Je m'interroge

Pour disposer de quelques repères (Extraits du "Nouvel Observateur" n°2592...du 10 juillet 2014) s'agissant de politiques économiques vues par nos experts!

I. HOLLANDE A RAISON :

- Bernard Maris (à gauche de l'échiquier) : Membre du conseil de la Banque de France...."On ne retrouvera pas le chemin de la croissance en remboursant la dette et en baissant le coût du travail. Il faut un vrai débat sur l'Euro"!

- Agnès Benassy-Quéré (au centre de l'échiquier) : Rattachée au 1er ministre..."Davantage de réformes. Il ne faut pas simplement réformer la formation professionnelle, mais aussi la production et les accords de cette formation."

- Philippe Aghion (à droite de l'échiquier) : Membre du groupe de La Rotonde qui conseillait le candidat Hollande..."Plaide en faveur d'une politique de l'offre en faisant de la France une championne de l'innovation, avec une administration allégée".

- Pascal Lamy (à droite de l'échiquier) : Ancien commissaire européen et ex-directeur général de l'OMC..."La réduction des déficits est une condition de croissance, car il faut contenir la dette sous peine de voir les taux dintérêts remonter! Il plaide pour une vraie réforme de l'Etat et pense qu'il vaut mieux un petit boulot ou un boulot le dimanche que pas de boulot du tout".

- Denis Ferrand (à droite de l'échiquier) : Directeur du Centre d'Observation de l'Economie (COE) financé par lesEntreprises..."Plaide pour un respect des règles budgétaires européennes. A salué l'effet du CICE (Crédit d'Emploi compétitivité). Sa cible..les 35 heures!".

II. HOLLANDE A TORT :

- Liêm Hoang-Ngoc (à gauche de l'échiquier) : Député européen sortant non reconduit par le PS..."Reproche à Hollande d'avoir gâché le délai de 2 ans que lui ontaccordé les Européens pour réduire les déficits en offrant 1,5 points de PIB aux Entreprises, sans vraie contrepartie. Il aurait mieux valu redistribuer une partie de ces moyens financiersà la transition énergétique".

- Dominique Méda (à gauche deléchiquier) : Auteur de la"Mystique de la croissance". ..."Aurait voulu que la crise de 2008 et la stagnation de l'économie soient l'occasion de repenser le modèle économique de la France pour accélérer la transition énergétique. Faut-il consommer plus pou être heureux?"

- Jean-Paul Fitoussi (à gauche de léchiquier) : Arnaud Montebourg lui a demandé de présider son nouveau Conseil Indépendant pour la Croissance et le plain Emploi. Le plus Keynésiens des économistes français (du nom d'un économiste anglais qui pense que les marchés laissés à eux-même ne conduisent pas forcément à loptimum économique)..."Ouvrir un débat européen et national sur les choix monétaires, budgétaires et financiers. Les politiques européennes conduites dans l'optique de réduire les dettes ont échoué dans leur objectif".

- Thomas Piketty (au centre de l'échiquier) : Auteur du best-seller "Le Capital au XXI° siècle"..."Avait proposé une vraie réforme de la fiscalité des ménages pour lutter contre les inégalités. Hollande est le roi des Enarques, convaincu de sa compétence infinie sur les questions fiscales et économiques".

- Nicolas Colin (à droite de l'échiquier) : Inspecteur des finances, auteur d'un rapport sur la fiscalité numérique,  dirigeant aujourd'hui de l'entreprise "The Family". ..."Reproche au gouvernement de ne pas mettre la révolution numérique au coeur de sa stratégie et de ne pas aller assez loin sur l'innovation. Il devrait davantage écouter "Les Barbares", ces entrepreneurs du net de l'économie sociale".

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Mon point de vue, qui précédait l'intervention de Nicolas Sarkozy, reflète finalement assez bien la position de l'électorat. A ce stade, encore faudrait-il que la Gauche reconnaisse, que peu importe le fond...Nous avons bien un problème d'impartialité, notamment de notre juge encartée au syndicat de la magistrature (Mme Claire THEPAUT)...qui avec ses camarades a clairement dit ce qu'elle pensait, notamment de l'ancien président de la République, sur le "mur des cons". Nul ne doute de son professionnalisme, mais reconnaissons que l'observateur extérieur est en droit de se poser la question!

Quant aux éventuels comportements "déviants" de nos hommes politiques, l'élécteur de base que je suis se contente de ne pas prendre parti, la Droite comme la Gauche, marquant régulièrement et alternativement des points dans ce domaine!

Il y a dans le traitement de l'actualité par les médias un encouragement à peine déguisé à nos dirigeants de continuer à faire de la politique politicienne. Ainsi dans un journal que je ne citerai pas (Mais que le lecteur se rassure, pratiquement tous les journaux ont adopté à ce sujet la même ligne éditoriale), un article est consacré à la désignation prochaine de M. TOUBON comme défenseur des droits de l'homme.

S'ensuit une pleine page sur la vision politicienne du journaliste sagissant de ce fait d'actualité. La surprise et le mécontentement d'une frange non négligeable de la majorité qui s'est traduit par une pétition. L'analyse du profil du candidat et les inquiétudes quant à son audition devant les députés et les sénateurs des commissions des lois. Et enfin celle tentant d'expliquer ce choix de François Hollande qui évidemment débouche sur la conclusion d'un sordide calcul politicien.

Mais pas un mot sur la fonction elle-même, sur son contenu, sur les réalisations éventuelles antérieures...Bref, sur ce qui intéresse à mon sens l'électeur de base. Et nous voilà encore déçu par nos dirigeants, dont la moindre initiative ne s'inscrirait que dans un calcul politicien à court terme et sûrement pas dans un souci de l'intérêt collectif. Dommage...

Que peuvent bien imaginer nos politiques sur l'avis de l'électeur de base que je suis concernant le sujet d'actualité en objet?

S'agissant du fond et du cas de Nicolas Sarkozy, le mal est fait et je pense qu'il n'est pas totalement exempt de reproches dans cette affaire. Si celà devait se confirmer, ce serait une preuve de plus du mépris que peuvent afficher nos dirigeants à l'égard de ceux qui les ont porté au pouvoir.

Mais s'agissant de la forme, que la gauche se rassure! Je ne crois pas au hasard et le fait que cette histoire ressorte à point nommé me laisse à penser qu'il s'agit d'un "coup monté". Lorsque l'on sait qu'un syndicat de magistrats, qui affiche ouvertement ses convictions politiques (La justice serait donc une question de couleur politique?!), est capable impunément, d'afficher "un mur des cons" (1) dans ses locaux, on se demande d'où pourrait venir les éventuelles complicités? Si on y ajoute les quelques juges qui ont un compte personnel à régler avec notre ancien Président, l'hypothèse du "complot" tient la route!!

(1)   "L'affaire du mur des cons" m'a profondemment écoeuré et ce d'autant que je connaissais bien l'un de ceux qui figurent dessus. Il est tout bonnement coupable, aux yeux des magistrats de ce syndicat qui a pignon sur rue, d'avoir mal vécu le viol et l'assassinat de sa fille dans le RER!  Comment de tels magistrats peuvent-ils se plaindre de l'image de marque dégradée de la Justice? Et comment un gouvernement de quelque bord qu'il soit peut-il autoriser de tels comportements sans réagir?

Je ne suis pas l'un de ces experts économiques qui hante les anti-chambres du pouvoir! Je ne suis pas non plus un expert du MEDEF ou un expert syndicaliste! Non,  je ne suis qu'un modeste salarié dans une PME de 18 salariés, qui aux côtés de ses collègues de travail, galère pour maintenir le bateau à flot!

Et je ne comprends pas, avec la meilleure bonne foi du monde, le débat autour de la création d'emploi en échange de la mise en oeuvre du pacte de solidarité.

Le pacte de solidarité, si il est mis en oeuvre, devrait permettre aux entreprises, en diminuant le coût du travail, de devenir plus compétitives (C'est à dire sans doute à baisser leurs prix pour arracher de nouveaux marchés et non à augmenter leurs marges historiquement faibles). Si ces entreprises deviennent plus compétitives, il est raisonnable de penser qu'elles pourront remplir leur carnet de commandes à court ou moyen termes.Et c'est seulement lorsqu'elles auront rempli leur carnet de commande, que, par la force des choses, elles embaucheront pour faire face à la demande!

Alors se battre aujourd'hui pour obtenir des garanties en matière d'emploi en échange de la mise en oeuvre du pacte de solidarité, c'est nous conduire tout droit dans le mur! A noter au passage que nous allons mettre en oeuvre "la mutuelle entreprise" (une belle usine à gaz, dont il n'est même pas sûr que les salariés se satisferont)...sans avoir commencé à bénéficier de l'allègement de charges lié au pacte de solidarité qui nous aurait permis de la financer!

Grande entreprises et PME/TPE même combat?...Pas sûr!

Suis je en droit de donner mon avis sur ce mouvement? J'estime que oui, puisque j'en ai affronté les conséquences malgré moi pendant une semaine! Un sujet qui soulève à lui tout seul des tonnes de questions sans réponse...

1. Pour quelle raison la CGT et Sud Rail ont-ils fait grève exactement?

2. Pourrait-on connaître leurs conditions de travail, leurs rémunération, leurs avantages afin de pouvoir nous associer en connaissance de cause à leur combat pour des conditions de travail plus dignes?

3. Comment 15% de grévistes peuvent t'-ils paralyser une entreprise? Quel métier font-ils exactement?

4. S'agissant de la CGT, serait-il possible d'avoir un minimum d'informations sur les quelques "affaires" qui ont fait la une de l'actualité (Les dockers de Marseille, les difficultésde la SNCM, la gestion du CE d'EDF...) et sur lesquelles l'électeur de base reste largement sur sa faim?

5. Qu'est devenu "le service minimum" voulu par le précédent gouvernement qui n'interdit pas aux grévistes de s'exprimer et permet de limiter "la casse" pour les autres?

6. Lorsque la SNCF perd 100 millions d'euros (qui plus est en période de crise) en quelques jours...elle s'en remet!...grâce au contribuable sauf erreur (J'aimerais tellement être contredit sur ce point). Peu d'entreprises dans le privé et notamment les petites et moyennes entreprises, celles qui souffrent le plus de ces grèves, ne peuvent s'offrir ce luxe! Les grévistes sont-ils conscients de cet état de fait? Savent t'-ils que ces PME et TPE, c'est 70% (je crois) de l'emploi?

Paradoxalement je crois et j'aspire à un syndicalisme dynamique et responsable!...Mais comment voulez-vous être convaincu, honnêtement, lorsque vous assistez à un tel spectacle!

Bonjour,

Ce n'est que l'envie de m'exprimer qui m'a amené à ouvrir ce BLOG, tant la frustration est grande devant "ces tonnes de questions sans réponse" ou devant cet apparent mépris de nos hommes politiques, de quelque bord qu'ils soient, vis à vis de ceux qui les font "rois". Je ne condamne pas l'ambition personnelle, car c'est un moteur comme un autre et il en faut. Mais la perception d'un "zest de motivation plus noble" de temps à autre chez nos politiques ferait tellement de bien à l'électeur de base que je suis! Au minimum, qu'ils essayent de respecter les électeurs...en gardant à l'esprit que la chose la plus dure à vivre pour ces derniers, est ce sentiment d'être pris pour un imbécile sans réelle possibilité de le faire savoir!